8 astuces anti fièvre naturelles pour les enfants


Contre la fièvre de leur enfant, trop de parents administrent encore du paracétamol de manière systématique en association avec de l’ibuprofène. Cette médication souvent abusive comporte des risques et pour quelques dixièmes de fièvre elle n’est vraiment pas nécessaire puisqu’il existe de bonnes astuces anti fièvre tout à fait naturelles. Explications…
Fièvre chez l’enfant : le paracétamol n’est pas la solution

Le paracétamol et l’ibuprofène sont devenus des remèdes courants au quotidien. Disponibles sans ordonnance, ces médicaments sont pris avec légèreté.

Néanmoins, ils restent bel et bien des médicaments, et doivent être administrés avec parcimonie, a fortiori chez l’enfant.

Une étude à grande échelle, financée par le Medical Research Council du Royaume-Uni, a été publiée il y a peu dans The Lancet. Elle a pour but de défaire les mythes autour des analgésiques, administrés à tort et à travers.
La fièvre est un anticorps !

Bien entendu, on ne parle pas d’une forte fièvre, mais il ne faut pas paniquer si votre enfant présente quelques dixièmes de degrés au-dessus de la température normale du corps. L’étude rappelle que la fièvre joue un rôle contre une infection : la fièvre « n’est pas une maladie mais un mécanisme de défense physiologique qui a des effets bénéfiques dans la lutte contre l’infection« .

Éliminer la fièvre par un médicament peut donc avoir être néfaste et aggraver l’état de l’enfant. « Il y a un travail d’éducation à faire par les pédiatres« , explique l’un des auteurs de l’étude, « ils devraient expliquer plus aux parents que la fièvre, quand elle n’est pas très élevée, n’est pas mauvaise en elle-même, à condition que l’enfant soit en bonne santé« .

Laisser la fièvre agir … sans s’emballer

Face à une prolifération de virus, le corps réagit et se défend d’une double manière : faire monter la température locale augmente, au niveau de la cellule malade, et faire monter la température générale de tout le corps : c’est la fièvre. Ces deux réactions vont aider à stopper l’infection virale. Il se produit des inflammations, signes de la lutte contre les virus. C’est pourquoi il ne faut pas à tout prix combattre l’inflammation, si elle est passagère, ni la fièvre, si elle reste sous 40°C. Ce sont des réactions naturelles de défense : si le corps ne génère pas d’inflammation, les virus rencontrent moins de résistance.

Réduire les effets secondaires d’autres médicaments : un mythe

Une idée très répandue chez les parents est celle que paracétamol et ibuprofène peuvent se combiner à un médicament pour en augmenter l’efficacité. Une idée étudiée en vain par le Dr. Purssell dans une étude parue en 20111. Jusque là les études médicales n’ont pas prouvé cette croyance populaire, véhiculée y compris par certains psychiatres.
Au contraire, les auteurs de la nouvelle étude sur le sujet concluent que les analgésiques doivent être administrés uniquement pour éviter les risques et pas en combinaison avec le traitement.